Les portes de l'Exodus s'ouvrent enfin sur l'abysse spatiale béante et les navettes décollent alors en direction de la planète Exodia. Le tumultueux voyage fait tressauter les engins de fer et les gens à bord. Au bout de quelques longues minutes de fracas et de tumultes, voilà les Terriens -nouveaux Exodiens- qui posent enfin le pied sur cette terre qui est désormais la leur. Dehors, tout semble calme, la nature elle-même semble faire silence pour accueillir ces hommes et ces femmes venus du ciel. Mais n'est-ce pas trop calme ? Cela présage-t-il du bon ou du mauvais ? Tout le monde est à présent dehors, la Chancelière donne ses ordres que les soldats suivent à la lettre, tout autour du camp se monte peu à peu le champ de force, celui-ci est d'ailleurs loin d'être opérationnel quand au loin, un bruit inquiétant semblable à un lourd tambour fait trembler le sol autour d'eux. Mais de quoi peut-il s'agir ? Est-ce sismique ou animal ? Le bruit se rapproche peu à peu des hommes du ciel, faisant trembler les corps et les cœurs. Les Exodiens seront bientôt fixés...
MEMBRES INSCRITS
ELIJAH STIFLER EMMA PETERS HAYLEY FAWKES JOHAN MIKAELSON LOHAN WILSON MARCUS DANVERS MEGHAN AINSWORTH RALEIGH FOX TADHG HOLBROOK
« Je débarque dans cette nouvelle vie, me trimbalant les bagages de mon passé. Et puis petit à petit, on lâche les valises de son passé pour refaire les siennes.” »
Cela faisait maintenant quelques jours que notre stase avait pris fin et pourtant, je n'arrivais toujours pas à me faire à l'idée que presque un siècle s'était écoulé depuis mon départ. Je sentais l'effervescence et l'impatience autour de moi et celle-ci ne pouvait signifier qu'une chose : nous avions finalement atteint notre destination, Exodia. A cette agitation, s'ajoutait la peine de ceux qui s'étaient réveillés seuls. Ceux à qui on avait promis une nouvelle vie ensemble et qui allaient devoir apprendre à surmonter la solitude. Car oui, certains ne s'étaient jamais réveillés de leur coma artificiel et ce, malgré les nombreux efforts déployés par les équipes médicales déjà en service. Aussi, j’essayais de fuir ces personnes endeuillées le plus possible car je savais cette douleur contagieuse et j'avais mes propres blessures encore trop promptes à se rouvrir. Je pensais qu'en un siècle, elles se seraient estompées mais hélas, ni mon cœur ni mon esprit n'ont subit le poids de ces années. Alors j'allais et venait, essayant de me rendre utile au possible. J'avais été choisie c'est vrai, mais pour l'heure la spéléologue que je suis n'est pas indispensable à la bonne marche du vaisseau.
Je regardais par le hublot de la grande salle de repos - Pont 3. Nous étions encore loin et pourtant, je remarquais déjà de grandes étendues d'eau ainsi que de grands espaces verdoyants. On m'avait prédit des sommets vertigineux, comme jamais encore je n'en avais gravit. J'espérais que ça soit vrai. Nous devions partir le lendemain, à la première heure. En ce moment-même, les navettes étaient en train d'être apprêtées pour nous recevoir et vérifiées de fond en comble. Avec tout ce temps restée inactives, nous craignions les dysfonctionnement et une usure prématurée des circuits, faute d'avoir servi. A cela, je ne pouvais aider en quoique ce soit, je laissais donc les choses suivre leur cours jusqu'au lendemain et décidais de prendre du repos. Moi qui était restée endormie près de cent ans, il me fallait du repos. C'était difficile à croire, et pourtant...
Les premiers à prendre les navettes furent la Chancelière bien-sûr, son bras droit et leurs familles et proches. Nous étions alors répartis non par amitié ou par volontariat, mais par corps de métier. Si nous venions à avoir un problème durant la traversée, il nous fallait quelqu'un de chaque spécialité pour être en mesure de le résoudre. Docile, j'appliquais les ordres et montais à bord en compagnie de mes coéquipiers d'un jour. J'étais prête pour tout ce qui m'attendais.
Enfin, je foulais la terre du pied. J'en avais presque oublié la sensation tant la gravité nous avait tant de fois manqué ces temps-ci. Nous avions débarqué au beau milieu d'une clairière, assez grande pour abriter notre campement de fortune. L'air était lourd et humide mais plein de senteurs nouvelles. La promesse était tenue : Exodia semblait avoir beaucoup à offrir. Je n'avais pas le temps de m'attarder d'avantage, car déjà le vice-Chancelier assénait chaque homme d'une pluie d'ordres et de requêtes. Bien qu'oppressant, je ne pouvais lui en vouloir : plus vite nous serions en sécurité et mieux ça sera. Pour participer à l'action commune, je pris la décision de décharger les navettes des lourds caissons d'acier qui contenait les pièces nécessaires à la construction du champs de force. Ne pouvait moi-même faire les réglages, il me semblait utile d'agir ainsi. Alors, j'entendis un grondement lointain, semblable à des roulements de tambours menaçants. J'essayais de les entendre à nouveau et accélérais la cadence, en voyant Marcus Danvers échanger un regard avec la Chancelière et presser ses hommes. Qu'allait-il nous arriver ?
Quand il avait ouvert les yeux, il avait senti que son corps était encore engourdi, comme s'il était collé au sol, l'empêchant de faire un quelconque mouvement, ni même de se redresser. Il lui avait fallu attendre quelques minutes avant de se souvenir pourquoi il avait cette sensation étrange qu'on lui avait roulé dessus, et pourquoi il se sentait dans les vapes. Il avait été endormi puis cryogénisé durant près d'un siècle pour pouvoir faire le voyage jusqu'à cette planète, désormais la leur. Et ce voyage, même en étant cryogénisé, étant éprouvant pour tout corps humain. Aidé des médecins présents sur le vaisseau, il s'était finalement redressé, retrouvant un peu de stabilité et avait regardé autour de lui. Le vaisseau avait finalement atterri et tout le monde se réveillait petit à petit. Il laissa son regard un moment dirigé vers tous ceux qui les entouraient, et une vision le frappa. Une femme pleurait, le corps écrasé au dessus d'un autre. Visiblement, cette personne ne s'était pas réveillé. C'était triste, mais on leu avait expliqué que cela pouvait arriver. C'est à ce moment là qu'il pensa à son frère, qui avait fait le voyage avec lui. Il fallait qu'il le retrouve. Il ignorait comment les classements en chambre cryogénisée avaient été fait, mais il n'avait pas vraiment aimé d'être séparé d'Alek. Alors il commença à le chercher, à regarder les noms ainsi un peu partout, les visages des jeunes garçons, et finalement, il le repéra un peu plus loin. Il était appuyé contre un mur, et reprenait ses esprits. Alors Johan se mit à courir, et une fois devant son frère, il lui attrapa le visage avant de plonger son regard dans le siens.
_ Tu vas bien?
Il finit par le serrer dans ses bras avant de finalement commencer à se diriger vers la sortie. On leur disait d'y aller dans le calme, pour éviter les danger et les effets de meute. Quand il posa un pied dehors, il fut frappé par la beauté de cette planète, et ne put s'empêcher de le faire remarquer à son frère. Bien sûr, aussi belle soit-elle, elle ne semblait pas aussi apte à les recevoir que ce qu'il pensait, car un brouhaha énorme se fit entendre. On ordonna aux soldats de construire une barrière pour se protéger, et Johan commença alors à s'activer. Il ordonna à son frère de rester en retrait et de se mettre à l'abri s'il voyait que ça dégénérait. Il n'aimait pas trop ce qu'il entendait, se demandant bien ce que ça pouvait être mais pour lui, il n'y avait pas de doute, ils n'étaient pas seuls ici. Quand on leur demanda de se dépêcher un peu, il se retint de dire qu'ils faisaient comme ils pouvaient et qu'un coup de main serait le bienvenu, mais il se retint. Après tout, c'était les ordres.
L’angoisse. La panique. Et, peut-être, un zeste de terreur.
Cramponnée à son siège dans la navette parcourue de secousses à son entrée dans l’atmosphère, Meghan tente de distraire ses pensées en évaluant la proportion d’émotions qui agitant son esprit anxieux. Ce saut dans l’inconnu ne lui inspirait qu’une crainte mesurée tant qu’il restait théorique : dans l’environnement contrôlé du vaisseau, Exodia sous ses pieds restait une donnée abstraite, un objet de curiosité que l’on regarde de loin, prudemment, sans y toucher. Elle pouvait occuper les heures des quelques jours consécutifs à son réveil en prenant soin des colons en cours de décryogénisation – puis en tentant, fébrilement, de trouver une parade à la dégénérescence inattendue de certains patients. Échec total. Les causes, elle les a comprises, le matin même – mais trop tard pour freiner la mort, et la vague de décès a douloureusement frappé les rangs des exilés. La mise à pied du responsable a plongé l’équipe médicale dans la confusion ; pour le moment, aucun remplaçant n’a encore été mené, et tandis que la navette fonce vers le sol Meghan envisage les candidats plausibles, pour ne surtout pas penser aux risques statistiques de crash.
Qui n’a donc pas lieu – la navette se pose en douceur, et la jeune femme décrispe ses doigts pour lâcher son siège, déboucler son harnais et rejoindre les colons au-dehors. Depuis les hublots, la planète semblait belle – de près, elle est magnifique. Elle inspire à pleins poumons l’air chargé de senteurs nouvelles, inhabituelles ; elle cligne des yeux, devant l’éclat du soleil à la luminosité un peu différente. Nouveau. Neuf. Inquiétant, mais intéressant, paradoxalement. À étudier, tout cela, oui – plus tard, quand elle aura fait ce pour quoi on l’a envoyée au sol. Chargée d’une caisse de fournitures médicales, Meghan se dirige alors vers ce qui sera, à terme, l’infirmerie du camp – lorsqu’au lointain, une vibration sourde se met à résonner. Voilà qui est inattendu… Déposant sa caisse avec le reste des fournitures, elle risque un œil craintif au-dessus des barricades en cours de montage. Le sol tremble au rythme des pulsations, à présent, et la psychiatre se crispe un peu plus. Elle se tourne en direction des officiers du commandement, là-bas au centre du camp – mais la Chancelière ne donne pas d’ordre aux civils, et Meghan se trouve un peu perdue. Que faire ? Se replier avec le reste de l’équipe médicale en sécurité, plus près des navettes ? Proposer son aide aux gros bras pour avancer l’installation du champ de force ? S’asseoir dans un coin et prier le panthéon local pour un sursis ? Désemparée, elle risque quelques pas timides en direction des barricades.
« Je… Je peux vous aider, peut-être… ? »
Spoiler:
J’ai considéré que Meg n’avait pas encore été nommée responsable du secteur médical resté en orbite, pour justifier sa présence au sol. C’est à Johan qu’elle s’adresse, mais si quelqu’un d’autre veut réagir, pas de souci ! o/
DÉBARQUEMENT - TOUR I PNJ - Marcus Danvers joue Christina Miller
Un cri sauvage et perçant raisonne tout autour du groupe d'hommes et de femmes rassemblés dans la jungle. La puissance de ce cri est telle qu'il raisonne à des kilomètres à la ronde ! Les arbres s’effondrent face aux Exodiens terrifiés faisant par la même occasion s'envoler des nuées d'oiseaux de leurs nids douillés. La terre tremble de plus en plus soulevant à son rythme puissant, les cœurs battants à tout rompre des nouveaux Exodiens. La peur, l'angoisse s'emparent de tous. Mais où sont ils tombés ? Dans quel enfer les a t'on embarqué ? Puis soudainement, tout s'arrête. Un silence pesant s'installe dans l'assemblée, les corps se crispent alors à l'idée de ce qui va bien pouvoir débarquer de derrière les arbres. Les regards se posent les uns sur les autres, puis de tout côtés cherchant à comprendre et surtout à voir ce qui arrive vers eux. Puis une voix féminine ferme et forte vient rompre ce silence de plomb.
Tout le monde retourne immédiatement dans les navettes ! Vice chancelier Danvers, dites à vos hommes d'arrêter ce qu'ils font. J'ignore ce qui se ramène par ici, mais je veux mon peuple en sécurité avant que cette chose ne débarque ! Suis je bien claire ?
A peine la chancelière eut elle finit ses mots que des derniers arbres encore debout surgit un Tyrannosaure ! La panique s'installe alors dans les rangs des Exodiens. Les soldats tirent sur l’animal des slaves de balles qui ricochent pour la plupart sur la créature dans le vain espoir de la stopper, alors que hommes, femmes et enfants suivent les directives de la chancelière et se dirigent à toutes jambes vers les navettes encore au sol. Celles-ci sont à présent leur seul refuge face à la mâchoire aux dents acérées qui s'emparent déjà de certaines personnes, tout en blessant d'autres avec sa queue, ses pattes, et en détruisant sans aucun ménagement le matériel déjà posé au sol !
DIRECTIVES DE JEU :
La désolation s'installe très vite sur le début de construction de votre camp. Serez-vous sains et saufs ou malheureusement blessé par l'animal ? Le jeu reprend à l'arrivée du T-Rex. A vous d’agir en fonction de l'énoncée de son arrivée. N'oubliez pas qu'il y a des blessés autour de vous et que la peur règne. Vous pouvez également apercevoir du feu à cause des armes utilisées contre le T-Rex, de la poussière, du sang à cause des morts, des blessés, des cadavres... c'est la panique à abord !
Aucun tour de jeu n'est à prendre en compte et merci de respecter l'intervention du PNJ dans vos réponses. Bon jeu à tous
MEMBRES INSCRITS
EMMA PETERS JOHAN MIKAELSON (ABS) LOHAN WILSON MARCUS DANVERS MEGHAN AINSWORTH