Yhùan

Charmeur
Joueur
Intuitif
Curieux
Charismatique
Borné

Caractère et Physique

Dès son plus jeune âge, Yhùan a toujours su séduire son monde que ce soit avec un sourire, son intelligence ou par ses quolibets. Mais avec son art de séduit a pris d'autres formes et il ne se restreint pas de flirter à l'occasion avec les gens qu'ils croisent. Un charisme qui a toujours eu son pendant positif et l'aider dans son quotidien. Il n'hésite pas à se servir de son charme pour parvenir à ses fins si la situation le nécessite. Plus fort en joute verbale qu'en joute physique. De plus, c'est bien plus drôle pour le côté joueur qui s'anime toujours en lui.

Cependant, son charme n'est pas son seul atout quand il s'agit d'obtenir ce qu'il désire. Il est intelligent et possède une solide mémoire eidétique qui lui permet de cultiver un large savoir, non seulement dans son art de guérisseur, mais dans tous les domaines qui le passionne.

Et s'il pourrait passer pour un homme assez superficiel et égoïste de par ses qualités précédentes, ce n'est pas le cas. Yhù a le cœur sur la main et n'hésite pas à aider les autres. Surtout ceux qui lui sont proches, il est plus méfiant à l'égard des étrangers à son clan. Pourtant, il se considère doté d'une grande intuition et capable de jauger une personne. Cette même intuition lui sert également dans son métier de guérisseur, où il s'emploie non seulement à guérir physiquement les gens, mais aussi d'une certaine manière à les aider à surmonter leurs troubles psychologiques.

Si son charme n'est pas remis en question, c'est aussi parce que Yhùan possède un physique séduisant. Plutôt grand, s'il n'est pas très carré, il possède néanmoins des muscles bien défini et qu'il n'hésite pas à exposer pour être honnête. La peau mat, non seulement à cause de la caresse du soleil des climats désertiques, mais naturellement aussi. Ses yeux fins et bridés font briller la malice se trouvant au fond de ses iris sombre et intrigante. Il varie souvent ses coiffures, mais opte bien plus souvent pour des coupes dégageant sa nuque. Même si les parures d'Exodia ne sont pas de la même qualité que les vêtements importait par les exodiens, Yhùan a un faible pour les beaux atours. Il arbore aussi souvent une légère barbe fine autour de la bouche même si il lui arrive de la raser de temps en temps quand il veut changer de tête.

| 33 ans - Clan Nomade du désert (Rajàhor)  - Guérisseur |

Mon histoire :

Elle avait à peine seize printemps quand sa beauté douce attira l'œil de Fang. Guerrier valeureux des Rajàhor. Et s'il était plus vieux qu'elle, la nouvelle guérisseuse tomba rapidement sous le charme de l'homme qu'elle avait soigné après un combat. Elle pouvait lire la tendresse sous ses traits durs. Elle n'avait pas besoin de jolis mots, comme bien de ses courtisans de l'époque le supposait. Non, c'était Fang qui faisait vibrer son cœur même s'il était stoïque et peu bavard. C'était son courage et sa force, c'était sa maladresse dans sa déclaration d'intention. Un rire, un sourire timide en réponse. Les battements de leurs cœurs vibrants de ce même désir. Cependant, le dicton ne dit elle pas que les plus belles histoires sont celle qui ont une fin tragique. Elle a dix-huit ans, les courbes de son ventre s'arrondisse du fruit de son amour. Elle pense le monde à porter de main, elle a tort. Les nouvelles du front de la guerre reviennent avec le noir du deuil. Fang est tombé sur le champ de bataille. Le choc, les larmes roulant sur son visage fin aux allures de poupées, elle s'accroche à leur enfant pour ne pas se laisser mourir sous la douleur du chagrin. Une note douce-amère qui achève leurs courts voyages l'un à côté de l'autre.


Yhùan a toujours grandi en sachant qu'il suivrait les pas de sa mère. Une mère qu'il aimait plus que tout et a qui il ressemblait sur bien des plans, au-delà de leurs simples dons de guérisseurs. N'étant pas le genre d'enfants qui aiment jouer de façon trop brusque, n'ayant pas la carrure et la solidité de ses compatriotes, c'était une bonne chose pour lui que son destin soit tracé. Lùan ne pouvait pas être plus fière de lui, même si par moment, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir le cœur vide par la perte de son amour. Elle a redoublé cet amour dans son amour pour son fils. Elle l'a choyé, et c'est grâce à elle, qu'il a su avoir les bases solides pour prendre confiance en ses compétences, en ses qualités, mais aussi à développer son esprit affûté. Mère et fils, proches et soudés dans l'adversité. Luàn contant à son fils, les exploits de son père et le pouvoir du cœur. Peut-être que si son père avait été dans les parages, le caractère du jeune garçon aurait été forgé d'une autre manière, mais c'est sa mère qui a représenté sa famille, son univers. Et il tient très certainement d'elle, son empathie profonde vis-à-vis des autres, même si des traits de son père se devine de plus en plus au fur et à mesure des années et plonge sa mère dans une douce nostalgie bienveillante.


Les années tendres de l'enfance s'effaçant pour laisser place à l'adolescence, un passage décisif pour les siens. Même si Yhùan préfère apprendre son métier de guérisseur plutôt que d'apprendre à dresser un dinosaure pour prouver qu'il sera bientôt un homme. Le jeune homme ne manque pas de ressources et sa réputation grandissante fascine autant qu'elle plaît. Les avances intéressées se profilent, et l'adolescent s'en amuse, papillonne, virevolte sans prendre le temps de s'attacher réellement. Il choisit maîtresses et amants au gré de ses envies. Mais il arbore un sourire si charmant qu'on lui pardonne bien vite son inconsistance amoureuse. Au contraire, ceux qu'il choisit au gré de ses envies s'empressent de répondre à ses demandes dans le séduire de capturer ce cœur insaisissable. C'est ainsi qu'un de ses amants dompte un dinosaure pour lui, lui permettant de se concentrer sur son art et agrandir son savoir. Un savoir tel que malgré les tremblements de sa mère, il accepte d'aller soigner les troupes sur le terrain. Une part du jeune homme espère ainsi se rapprocher de ce père dont il a tant entendu parler sans jamais connaître. Mais pour la première fois, l'insouciance le quitte devant la réalité d'une vie de guerrier.


La mort, la vie devienne des réalités. Et même si l'épreuve est déjà passé, c'est dans ses moments sur le terrain qu'il laisse définitivement l'adolescence et devient un adulte. Plus que jamais sûr de sa vocation à vouloir réparer les corps et les âmes. Ses hommes brisés, non seulement par les coups et les armes, mais par les horreurs qu'ils vivent au quotidien. Obligé de rentrer auprès des siens, c'est à ses seize ans que la mort lui arrache sa mère. Le laissant orphelin et nouveau guérisseur du clan. Sa réputation n'est pas à faire, et personne ne lui demande des preuves, mais il se jette dans sa mission la tête, la première. La douleur est bien trop accrue. Sa mère a été son monde malgré ses amis au sein de la communauté et ses divers compagnons d'un soir. Il s'enlise et si ce n'est pour la détermination de sa sœur de cœur Sàndai, il se serait probablement perdu, consumé par son chagrin. Mais sa fidèle amie l'aide à reprendre goût à la vie, à retrouver son naturel débonnaire. La tristesse ne s'envole pas, mais il apprend à vivre avec elle. Il n'est pas un enfant, et de nombreuses personnes au sein des Rajàhor compte sur lui et ses talents. L'adulte cache sa peine sous son excentricité toute particulière et ses sourires ravageurs. Une solitude qui n'en est pas vraiment une. Ses responsabilités et son amie lui ont probablement sauvé la vie.


Les années passent, coulent comme une rivière au sein de la jungle. Les évènements se succèdent et Yhù apprend à rester stoïque face aux changements que la vie lui offre. La paix entre les différents clans est en réalité un soulagement, car il n'a jamais vraiment oublié les horreurs de la guerre et ses dégâts sur ceux qui la mènent. L'arrivée des exodiens sur leurs planètes est une autre histoire. Une curiosité mélangée d'une méfiance toute naturelle. Comme les habitants d'Exodia, Yhùan ne veut pas voir ses terres saccagées par ses gens hostiles qui ont décidé de leur voler leur planète. Même si le désert est de loin, l'endroit qui a le moins à craindre de leurs volontés de coloniser. Mais Yhùan ne peut s'empêcher malgré tout de ressentir une compassion limitée pour ses gens qui n'ont plus de réelles maisons. C'est peut être la raison pour laquelle, il a soigné ce jeune exodien qu'il a croisé alors qu'il aurait probablement dû le laisser à son sort. Cela aurait fait une menace de moins pour son peuple. Il n'a pu s'y résoudre, et il doit s'avouer que cette rencontre l'a fasciné. Et il n'y a rien de tel pour piquer sa curiosité et son besoin d'assouvir sa soif de connaissance. L'homme n'était pas en condition de parler, pas les premiers jours avec la fièvre et après, Yhù a dû le laisser, sinon il se serait bien trop exposé aux autres exodiens. Il n'a pu poser les questions qu'il désirait en échange de ses bons soins. Il n'en oublie pas néanmoins qu'il a une dette à collecter.

Derrière l'écran :

Salut je suis Aurore et j'ai 35 ans. J'ai découvert le forum grâce à une réponse à une annonce sur PRD. Je suis un Poste Vacant. Je serai présent à peu près 4/7 et je tiens à dire que le forum est très beau, original et mérite sa chance