[mise en page à faire]
« Mais lâchez moi ! vous ne savez pas qui je suis sinon vous ne me traiterez jamais comme vous le faites actuellement. »
Deux gardes du corps te tenaient fermement aux bras, te poussant à nouveau dans l’enceinte du campement pendant que tu vociférais et te débattais. Ta remarque sur ton nom de famille et les membres de ta famille fit rire l’un des deux gardes, t’énervant encore plus et tu appuyas, avec toute ta force d’adolescente, sur le pied d’un des gardes. Si l’un, un peu plus vieux, s’amusait de ta façon de te débattre, l’autre commençait fortement à être agacé et il te tira vers lui pour te faire face.
« Alors maintenant, Mlle Danvers, on va se calmer. On t’amène à ton père, il se chargera de toi, t’en fais pas.
-Putain. »
Le juron avait passé tes lèvres sans que tu ne puisses le retenir. Ton père. Tu n’avais aucune envie de te confronter à ton père ni de recevoir une leçon de moral de sa part. Tu savais très bien comment tout cela allait se terminer : en dispute.
Adolescente et rebelle, tu ne voyais pas que tu mettais ta vie en danger et après tout ce qu’il s’était passé, à vrai dire, ta vie n’avait plus vraiment de valeur à tes yeux. Mais ce que tu ne voyais pas non plus c’était le fait que tu mettais l’autorité de ton père à rude épreuve et que tu le posais en position difficile.
Tu tentais un dernier mouvement d’évasion avant de renoncer et de te laisser tirer jusqu’à la cabane où travaillais ton paternel. L’un des gardes te fit t’asseoir tant dis que l’autre allait prévenir Marcus et tes prunelles montèrent sur le ciel que tu contemplais. Les étoiles brillaient de mille feux, la voie lactée, ou peu importe le nom qu’avait cette voie dans laquelle tu habitais maintenant, te réconfortait. Parfois tu imaginais que ta mère était une de ces étoiles.
« Et pourquoi tu fuis comme ça de toute façon ? »
Le plus vieux était celui qui était resté te surveiller. Tu sortis de tes pensées et tu le regardas. Les larmes te montèrent aux yeux et l’envie de tout lui raconter et te livrer te démangea. Mais ton côté rebelle prit le dessus et tu dis simplement, et froidement.
« Qu’est-ce que ça peut te foutre. »
A ce moment-là, la porte claqua : ton père était sorti.