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Tag ff8c00 sur Exodus LdlUcVDy_oSujet: Trust is born of beautiful things ft. Leif ♥
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Rechercher dans: Autre   Tag ff8c00 sur Exodus EmptySujet: Trust is born of beautiful things ft. Leif ♥    Tag ff8c00 sur Exodus EmptySam 28 Avr - 22:27
Trust is born of beautiful things


I'll be the light and lead you home when there's nowhere left to go. I'll be the voice you always know when you're lost and all alone. I won't let you go.
{@=40}Leif{/@} & {@=46}Neissä{/@}




Tu regardes cet homme. D’unregard à la fois tendre et curieux. Tu aimes l’écouter te parler de ces choses qu’il fait et qu’il aime par-dessus tout. Et ce même lorsqu’il te parle de ce monde. De ces frontières qu’il franchit. De ses peuples qu’il rencontre. Tant qu’il ne te parle pas du peuple de l’eau, tu aimes les histoires qu’il te raconte ! Même si tu n’es pas prête pour voir ses choses de tes propres yeux… Tu aimerais être comme ses femmes qu’il rencontre.Plus forte.Moins peureuse.Plus aventureuse ! Pouvoir l’accompagné au dehors de Sinadù, mais l’idée même de descendre de la hauteur de ces arbres protecteurs, te pétrifie. Et bien souvent tu t’en veux, de le priver de cela. Peut-être que votre couple serait encore mieux, si cela était possible, en partageant ces aventures ensemble. Mais tu n’es pas sûr que Killian serait d’accord avec cela. Leurs escapades sont leurs moments à eux deux. Et c’est aussi pour cette raison que tu ne te forces pas non plus. Tu ne cherches pas à vaincre tes peurs pour laisser cette place à ton beau-frère. Car tu lui as promis, il y a longtemps déjà. Que jamais tu ne te mettrais en travers de leur amitié. La place du jeune homme auprès de ton époux te semble d’ailleurs souvent plus légitime que la tienne. Mais c’est un détail que tu gardes pour toi. Parce que c’est ça ton fonctionnement. Ta façon d’être ! Tu es quelqu’un qui s’oublie lorsque tu sens la présence d’un autre supérieur à la tienne.

Un sourire t’échappe lorsque ton époux signale les bienfaits de ta présence auprès de lui pour ne pas qu’il meurt de faim. Tu lèves l’arme dans ta main pour que tes yeux en admirent les détails à l’éclat des flammes qui lèchent allègrement l’alcôve de terre cuite qui forme le dessus du four. Leif reprend tes mots lorsque tu parles de la dague. Mais quelque chose dans le fond de sa voix te fait légèrement froncer les sourcils et la curiosité de fait lever le nez. Il t’observe de cette façon que tu aimes temps. Se regarde qui te donne l’impression d’être unique et d’être à ta place. C’est ce regard même qui souvent, fait s’envoler cette multitude de papillons dans ton ventre. Anime cette flamme dans ton bas ventre. C’est très précisément ce regard qui te rend un peu plus amoureuse de lui chaque fois et qui te donne la certitude que les dieux ne t’ont pas mis sur sa route pour rien. Tu poses l’arme, qui de toute façon sera bien moins dangereuse ailleurs que dans tes paumes et tu t’avances vers lui, ta main qui vient le chercher pour le serrer contre toi. Parce que tu la sens cette bouffée de chaleur, cet élan d’amour pour lui qui te pousse à vouloir être en contact avec lui à cet instant précis. Témoignage de cette affection que tu éprouves pour lui. Le compliment travers tes lèvres quelques secondes avant que celles-ci ne viennent s’unir aux siennes.

Les mains nouées contre ses reins, tes hanches collées aux siennes tu lèves le nez vers son visage pour regarder ses yeux. Tu ne te lasses pas de voir le reflet du feu danser sur ses iris bleus. Tu viens soudain à te dire que si un jour les dieux vous accordez les droits d’être enfin parents, tu aimerais que vos enfants aient ses yeux bleus. Ainsi que son courage, mais il était beaucoup plus facile de faire des enfants courageux que de pouvoir donner les yeux de cet homme à tes futurs enfants. Tu penches la tête un peu sur le côté lorsqu’il avoue avoir passé assez de temps à la forge pour aujourd’hui. Et un sourire illumine ton visage lorsqu’il rajoute qu’il a besoin de prendre l’air. Ton regard se porte instinctivement sur l’entrée de la forge. L’épais nuage blanc qui couvre le sol se voyant à peine. Lorsque sa main vient caresser ta joue tu fermes doucement les yeux, lovant ta joue contre sa paume. Tu aimes cette tendresse qui se dégage de lui. C’est aussi ce qui ta mise en confiance. Mais tes yeux s’ouvrent aussitôt à sa proposition. Le doute, pire la peur se lisant aussitôt sur ton visage. Tu luttes contre cette envie de reculer qui pulse au travers de tes vaines et de ton système nerveux simplement parce qu’il vient poser son front contre le tien. Ton cœur s’emballe, mais cette fois pas sous le coup de ton amour pour lui. Bel et bien parce que tu as peur et qu’il te demande une chose dont tu n’es pas capable. Tu as déjà essayé, pour lui faire plaisir ! Mais le résultat n’avais pas été au rendez-vous. Ton souffle s’accélère et tu quittes finalement ses bras. Cet instinct de protection qui reprend le dessus dès que la panique s’empare de toi. « Je pense que c’est une mauvaise idée, rappelle-toi la dernière fois… » Tu t’avances vers l’entrée de la forge et tu regardes ce manteau neigeux. Il est magnifique. Tu ne vois même plus la trace de tes pas, lorsque tu es entrée tout à l’heure. Tu aimerais tellement pouvoir lui faire plaisir ! Et dans le fond, l’idée s’immisce dans ta tête. Tu imagines les souvenirs que tu as de la forêt sous tes pieds, camouflée sous cette épaisse couche de neige et tu te dis que cela doit être magnifique. Mais cette image idyllique est aussitôt chassée par celle d’une mauvaise rencontre. Loin de douter de ton mari, tu n’aimerais pas qu’il lui arrive quelque chose sous prétexte qu’il doit vous protéger tous les deux. C’est bien trop encré dans ton être a présent… tu n’es pas faite pour ce monde en dehors de la hauteur des arbres où tu vis. Et ta peur prend beaucoup plus de place que cette étincelle, là tout au fond que tu ressens finalement. Cette ombre d’excitation qui te pousserait à réitérer l’expérience. « C’est ton monde là-bas. Le tien et celui de Killian… » Avais-tu soupiré à l’approche de Leif dans ton dos.


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Rechercher dans: Autre   Tag ff8c00 sur Exodus EmptySujet: Trust is born of beautiful things ft. Leif ♥    Tag ff8c00 sur Exodus EmptyMer 11 Avr - 22:27
Trust is born of beautiful things


I'll be the light and lead you home when there's nowhere left to go. I'll be the voice you always know when you're lost and all alone. I won't let you go.
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L’odeur de la forge enivre mes narines. C’est une multitude de souvenirs olfactifs qui s’accompagneraient à ma visite si je n’étais pas concentré sur la silhouette de mon mari juste devant moi. Sa seule présence met mon cœur en émoi. Le faisant toujours battre un peu plus vite. Mes yeux sont attirés par le nuage de vapeur provoquée par le fer rouge dans l’eau dans laquelle Leif vient de plonger son ouvrage. Regardais mon père faire n’avais jamais eu grand intérêt à mes yeux. Maintenant que c’était l’homme qui avait volé mon cœur c’était différent ! J’aimais le voir à l’ouvrage. La concentration qui se tissait sur son visage lorsqu’il était en action contre le fer. Ses muscles se bandant sous la force qu’il y mettait à chaque fois. C’était surement des choses anodines pour beaucoup. Et je tenais au plus profond de moi à ce que cela le reste ! Mais c’était délicieux à mes yeux. Pire, cela tenait de l’ordre du séduisant. J’avais l’impression de retomber amoureuse de lui, à chaque fois … Et mine de rien, c’était une sensation saisissante, dont on devenait rapidement accro, mais que faisait tellement de bien et plus de donner des ailes ! A ses côtés, j’avais souviens l’impression que tout allait forcément bien aller. Que le monde n’était pas que noir ou blanc. Qu’il était teinté aussi d’une multitude de couleurs même si je n’en connaissais pas les noms.

Je me tends un peu sur la pointe de mes pieds pour avoir une vue sur ce qu’il est en train de façonner. Une nouvelle création qui sort surement de son imagination couplé à l’un de ses voyages avec Killian. Je fronce un peu les sourcils lorsqu’il me dit qu’il termine une chose sans me donner plus de détails. Je le regarde sortir les deux armes de l’eau. Les clapotis qui se mêlent discrètement au feu qui crépite. Des jumelles ? Je penche un peu la tête sur le côté en le regardant, faisant mine de ne pas comprendre pour en savoir plus. Le clin d’œil qu’il m’adresse me fais sourire aussitôt et mes yeux oscillent entre lui et les lames pendant qu’il part dans ses explications. J’unis mes doigts les uns aux autres, posant mes paumes contre le bas de mon ventre avant de venir en appuyer le dos contre la pierre. Je ne m’approche pas trop pour ne pas le gêner, mais je regarde tout de même les deux armes qui comme il venait de le dire, étaient jumelles. J’écarquille les yeux lorsqu’il m’avoue qu’elles sont une arme redoutable et ce tout en finesse. « J’t’embête avec ça... » Je lève les yeux sur lui qui piquée par une aiguille. Mon regard aussi doux que mon sourire pour lui. « Pas du tout, de ta bouche cela en devient passionnant. » Je ferme les yeux à son approche, juste le temps qu’il dépose un baiser sur mon front. « Tu m’attendais peut-être ? Je ne me suis même pas rendu compte que ton père était parti » Je rigole en me mordant un peu la lèvre. « Que fait ton estomac ? Ne te rappelle-t-il jamais à l’ordre lorsqu’il est l’heure de ce nourrir ? » Je m’approche de lui, venant coller mon bras au sien. Je me saisis de l’une des armes qu’il tient toujours en main. La faisant tourner entre mes doigts, la levant un peu vers mon visage pour en admirer les détails.

« C’est épatant ! » Avais-je simplement dit, ne trouvant pas d’autres mots pouvant traduire l’émotion que je pouvais avoir en observant cette arme. J’étais fière de lui, du travail qui fournissait et plus encore de l’homme qu’il était. Je posais la lame sur la pierre avant de me tourner vers lui, glissant une main jusqu’à sa hanche pour le forcer à se tourner un peu vers moi afin de pouvoir l’enlacer. « Tu fais un travail remarquable. » Dis-je en lui souriant, nez lever vers son visage pour palier à nos différences de taille et ainsi pouvoir regarder son visage. Je me tendais un peu sur mes pieds pour venir déposer mes lèvres sur les siennes, rapidement, presque chastement. « Tu as terminé où je dois te ramener ton repas ici ? » Demandais-je toujours aussi souriante. Faire l’aller-retour sous la neige ne me déranger pas, du moment qu’il finissait par ce nourrir. C’était le plus important à mes yeux.


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Rechercher dans: Autre   Tag ff8c00 sur Exodus EmptySujet: Trust is born of beautiful things ft. Leif ♥    Tag ff8c00 sur Exodus EmptyDim 8 Avr - 12:21
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23 déc | Année -1 | 2 mois avant les envahisseurs

A chacune de mes respirations, je m’amusais à voir le petit nuage de fumée blanche sortir de ma bouche. Alchimie naturel qui se produisait chaque hiver. Depuis gamine j’avais toujours adorée cela, m’amusant parfois même à tenter des formes en changeant la forme de mes lèvres au moment d’expirer l’air de mes poumons. Mais ce n’était jamais concluant ! Pourtant après presque vingt ans, je n’avais cessé d’y croire. Recommençant encore et encore. Je resserrais les fourrures me couvrant autour de mon cou lorsqu’une bourrasque était venue soulever les feuilles des arbres. Ce que j’aimais dans l’hiver, c’était la plénitude qui régnait. Ce silence qui disparaissait avec le retour du printemps. J’avais toujours l’impression que le temps était suspendu, que la nature se mettait en arrêt le temps de quelques lunes avant de finalement renaitre, pour recommencer inlassablement son cycle. Oui, l’hiver avait le don  de m’apaiser le corps, mais surtout l’esprit. Je stoppais ma marche, tournant la tête dans un sursaut après avoir entendu le craquement qu’une branche. Je m’approchais du garde-corps du ponton pour regarder par-dessus en contre-bas. La vue était difficile, quasiment impossible. Du moins pour quelqu’un d’autre qui ne serait pas un Trikana. L’habitude me laissait percevoir une biche suivis par son petit.  Un sourire né alors sur mes lèvres, attendris par cette image rare.  Mon cœur se gonfle d’une tendresse toute particulière.  Mon sourire ne me quittant plus, même lorsque j’avais franchis le pas de ma porte pour l’heure du déjeuner. M’activant aussitôt en cuisine pour préparer un repas chaud pour Leif et moi, avec le froid au dehors, cela n’allait pas être de trop.

Voilà un moment que j’attendais le retour de mon mari. Mais celui-ci semblait avoir encore oublié de faire une pause dans son travail pour venir se restaurer. Rapidement que je mettais la fourrure autour de mes épaules et sortais de notre foyer. Traversant Sinadù jusqu’à la forge. Je soufflais régulièrement dans le creux de mes mains rassemblées pour me les réchauffer. La neige s’était remise à tomber, rajoutant une épaisseur de plus au manteau de neige d’jà présent sur les toits dans les feuilles des arbres. J’entrais dans la forge, la mâchoire grelottante. Je passais une main dans mes cheveux, les secouant pour les débarrasser des flocons de neiges qui les couvraient. Du regard je cherchais Leif, mais aussi mon père. Bien que ce dernier n’était plus-là. Pour ce qui était du premier, il était tellement concentré dans son travail qu’il n’avait même pas entendu mon arrivée. Je m’avançais doucement dans la forge, la chaleur y étant nettement plus forte qu’au dehors. Je délassais le lien qui retenait fermement la fourrure dans mon dos, par habitude. Je savais que cette chaleur serait bientôt étouffante et si je ne voulais pas tomber malade, j’allais devoir me séparer de cette fourrure. Je regardais un peu partout, cette forge dans laquelle j’avais grandis. J’y avais énormément de souvenirs. Néanmoins, ils ne dataient pas tous de l’enfance. D’autres si était ajouté avec l’arrivé de Leif auprès de mon père comme apprentis. Je me revois encore la première fois où je l’ai vu travailler ici. Il était précisément à l’endroit où il se tenait présentement. J’étais venue voir mon père comme à mon habitude, ne l’ayant vu dans la pénombre. Puis il me l’avait présenté. L’effet avait été immédiat, puisque je m’étais fermée comme une huitre. Fuyant le regard bleu du jeune homme. Un regard électrisant. Peut-être pas aussi envoutant que celui de Killian, l’intensité de leur bleu n’étant pas du tout la même. Pourtant il y avait toujours ce quelque chose en Leif. Peut-être que c’est ce qui m’avais mise mal à l’aise si longtemps. J’avais toujours eu l’impression que dans ce regard doux, il pouvait souder mon âme. Me mettre à nue d’un simple regard posé sur moi. Aujourd’hui encore, après six années passées à ses côtés, il me faisait toujours le même effet. Et pour cette raison je ne pouvais lui mentir, jamais ! Il était le seul à pouvoir lire en moi de cette façon. Tout en regardant son dos, j’avais à présent la conviction profonde que nos âmes étaient faites pour être réunis l’une avec l’autre.

« N’aurais-tu pas oublié quelque chose ? » Il n’y avait pas de reproche dans ma voix. J’étais habituée à ce qu’il oublie de venir pour l’heure du repas lorsqu’il était concentré dans un travail.  Quelques années auparavant, je ne l’avais pas pris avec autant de légèreté, faisant naitre quelques tensions entre nous. Des tensions parfois bien vite dissipé, parce qu’il savait y faire le bougre. Pour me faire décolérer ! Je m’avançais jusqu’à lui, un sourire sur les lèvres. Mes yeux s’imprégnant de l’image qu’il m’offrait. Je me mordais un peu la lèvre inférieure tout en m’appuyant contre l’énorme pierre contre laquelle il tapait son marteau pour façonner le fer. Je détaillais les traits de son visage, couvert d’une pellicule de sueur. « Qu’est-ce qui retient ton attention cette fois-ci ? » Demandais-je en me penchant pour voir son œuvre.


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