Meghan Ainsworth

Méticuleuse
Angoissée
Inventive
Envieuse
Loyale
Curieuse

Caractère et Physique

▬ PHYSIQUE

Meghan est plutôt petite, et son habitude de se faire discrète a quelque peu tassé son maintien. Toute fluette, elle n’a bénéficié d’aucun entraînement physique, passant simplement un test basique à son engagement dans le projet, de manière superficielle, simplement pour s’assurer de sa bonne santé. Elle n’est pas musclée, se reposant plus sur ses facultés cérébrales que sur la force de ses bras.
Peu assertive et relativement timorée, elle est cependant dotée d’une voix qui porte – elle est d’ailleurs la première étonnée de s’entendre claironner aussi fortement lorsqu’elle se trouve à devoir élever la voix, dans de très rares occasions !
Cheveux châtains, yeux verts, elle est plutôt commune et passe facilement inaperçue dans la foule. Toujours impeccable, elle est très vigilante sur la correction de sa tenue et de son apparence, considérant que se montrer débraillée est impardonnable. Pudique et conservatrice, elle est vêtue et coiffée simplement, n’agrémentant ni son uniforme médical ni ses vêtements civils.
Souvent discrète et silencieuse, elle ne sort de sa réserve que dans l’environnement clos et contrôlé du secteur médical, lorsqu’elle s’y pense seule, ou dans ses quartiers.  On peut l’y apercevoir l’œil pétillant, ou même l’entendre chantonner pendant ses autopsies ou ses lectures personnelles, satisfaite de pouvoir laisser libre cours à sa curiosité.

▬ CARACTÈRE

Méticuleuse • En vertu de sa profession, Meghan est très soigneuse, presque maniaque. Elle aime que chaque chose soit à sa place, bien rangée et facilement accessible. Elle aime que son environnement soit propre et ordonnée, soucieuse de bien paraître. Son obsession de l’ordre lui permet également d’avoir une excellente mémoire, décuplant ses facultés d’apprentissage théorique et lui permettant de retrouver plus aisément une information retenue.
Angoissée  • Meghan déteste l’inconnu. Facilement anxieuse, elle préfère évoluer dans un environnement contrôlé dont elle maîtrise les paramètres. Le vaisseau est un cadre de vie nouveau, mais familier : habituée aux centres médicaux, elle s’y sent relativement à l’aise ; toutefois, ses visites au sol l’angoisseront très certainement. Son naturel inquiet a été fortement troublé lorsque ses parents ont insisté pour qu’elle se joigne au projet. Elle va difficilement vers autrui et préfère la solitude à la compagnie d’inconnus.
Inventive  • Le nez dans les livres depuis toujours, Meghan a une imagination très développée qui lui donne de grandes capacités d’innovation. Pleine de ressources, elle sait concevoir et appliquer ses propres méthodes, lui permettant une efficacité accrue. Elle est également capable d’improviser, en dehors des situations stressantes.
Envieuse  • Elle est bien un peu jalouse, Meghan : des facultés sociales des personnes qui l’entourent, de leur adaptabilité, de leur facilité à nouer des liens. Elle constate, en observant les familles de colons, l’intensité de l’affection qui les unit, et n’en ressent que plus cruellement les manques affectifs de son enfance de privilégiée.
Loyale  • Très réceptive à l’autorité, et fortement respectueuse de la notion de hiérarchie, Meghan est disciplinée et obéissante. Elle est très douée pour exécuter les ordres, et devoir les donner à présent est une nouveauté qui la pousse actuellement dans ses retranchements. Toujours impressionnée par ses supérieurs, elle a tendance depuis l’adolescence à développer d’éphémères attachements romantiques envers ceux et celles sous la juridiction desquels elle tombe.
Curieuse  • Trop curieuse, même, d’une curiosité froide et clinique, qui déshumanise partiellement ceux qu’elle rencontre. Tout ce qu’elle touche est pour elle sujet d’étude : cette nouvelle planète aux mille promesses, c’est avec le détachement d’une scientifique qu’elle l’approche, sans rien de l’enthousiasme des colons. Meghan veut comprendre comment fonctionne le monde pour mieux pouvoir le contrôler ; elle veut comprendre comment fonctionnent les gens, pour avoir une chance de se réparer.
Diplomate  • Fuyant farouchement le conflit, Meghan trouvera toujours un moyen pour éviter la confrontation, quitte à devoir recourir à une légère hypocrisie. Elle intériorise la plupart de ses émotions et ne se met jamais en colère – on ne la voit jamais rire aux éclats non plus. Tenant fermement à sa dignité et au maintien des apparences, elle prendra sur elle plutôt que d’accuser autrui.
Moralisatrice  • Héritage de son éducation stricte, Meghan ne peut s’empêcher de dispenser conseils et recommandations, d’une petite voix pointue pleine de vertu qui peut parfois agacer, alors qu’elle formule tout cela avec les meilleures intentions du monde. Elle peine à concevoir que tout le monde ne souhaite pas s’améliorer et se trouve parfois désarçonnée par la véhémence des réactions qu’elle suscite…
Tolérante  • Malgré tout, Meghan est fortement tolérante envers ceux qu’elle soigne. Des années à d’exercice en psychiatrie lui ont enseigné qu’il y a parfois de multiples causes à un problème donné, et que bien souvent ses patients ne sont pas vraiment responsables de leurs défauts. Elle ne parvient pas encore à étendre cette bienveillante neutralité au reste de l’humanité, mais cela viendra peut-être un jour, qui sait ?
Fière  • Meghan n’admet jamais avoir besoin d’aide. Elle vit très mal toute situation de faiblesse, et veille soigneusement à contrôler ses actions pour ne pas risquer de se trouver en porte-à-faux. Elle tolère les critiques émises par ses supérieurs ; mais pas celles de ses égaux, ni de ses subordonnés : à force de donner le meilleur d’elle-même, elle n’a pas réussi à apprendre comment se remettre en question, et fait parfois preuve d’un zeste de mauvaise foi quand elle est prise en défaut par quelqu’un extérieur à sa hiérarchie.
Lucide  • Dotée d’un esprit analytique affûté, Meghan identifie rapidement les tenants et aboutissants d’une situation donnée. Excellente gestionnaire et organisatrice, elle ferait peut-être un bon stratège si elle recevait l’entraînement adéquat.
Macabre  • Plus à l’aise avec ses patients décédés qu’avec ses patients vivants, elle apprécie les moments où ses activités secondaires de légiste prennent le pas sur ses rendez-vous de psychiatrie. Préférant le calme de la morgue, elle éprouve un grand intérêt à pratiquer une autopsie pour identifier les raisons exactes d’un décès, ou faire progresser la science, d’autant plus que les stations d’analyse du vaisseau lui évitent d’avoir à se salir les mains. Il est fréquent de l’entendre fredonner lorsqu’elle se pense seule dans la salle d’examen.

| 33 ans - Les Exodiens - Psychologue et légiste |

Mon histoire :

2292 • La première page d’une nouvelle histoire
C’est dans la grisaille d’un janvier londonien que naît Meghan, fille unique de James et Margaret Ainsworth. Famille aisée, famille fortunée : grande maison aux allures de manoir, employés triés sur le volet, toutes les conditions sont réunies pour assurer à l’enfant qui s’en vient un considérable confort matériel. Il faut bien dire que le couple, à défaut de se voir souvent, gagne remarquablement bien sa vie. James, estimé ambassadeur britannique depuis une quinzaine d’années, change de poste tous les deux, trois ans, et visite une grande partie de l’Europe. Margaret, elle, a choisi la voie du gouvernement : d’abord maire de Liverpool, elle arrive à Londres après sa nomination comme Secrétaire d’Etat aux Transports, gagnant peu à peu en influence et renforçant ses contacts au sein du gouvernement, poussée par une ambition dévorante. Le mariage de James et Margaret, dépourvu d’affection, est un partenariat politique redoutable ; et peu après la naissance de Meghan, vécue comme un passage obligé pour leur apparence de couple irréprochable, Margaret n’hésite pas à s’appuyer sur la popularité de James auprès des gouvernements étrangers pour asseoir sa réputation.

2302 • Chroniques d’une solitude fructueuse
Meghan, à dix ans, n’a que peu côtoyé les enfants de son âge. Scolarisée à domicile et suivie par un bataillon de professeurs particuliers, elle considère les livres comme les trésors d’une vie merveilleuse. Ses parents, souvent absents, toujours froids, mesurent visiblement son bonheur à l’aune de ses résultats scolaires ; et jamais Meghan ne leur donne la moindre raison d’en être contrariés. Elle aurait pu devenir un petit robot savant, l’enfant timide et réservée, si elle n’avait pas eu un accès aussi total à a considérable bibliothèque de la maison familiale, nourrissant son imagination sans relâche. À ses treize ans, elle dévore les pages, vivant au fil des romans qu’elle lit, de plus en plus épais, de plus en plus abstraits au fur et à mesure que les années passent. Dans l’un des bureaux inutilisés rangés dans l’immense grenier, elle trouve un carnet aux pages jaunies encore vierges ; et de son écriture soignée de petite fille sage, elle inscrit sur la page de garde la liste des dix choses qu’elle veut accomplir, quand elle sera grande.
10 – Devenir docteur (car les amis de sa mère, lorsqu’ils viennent, sont majoritairement de grands pontes de la science médicale, et recevoir l’estime de sa mère est son but ultime) ;
9 – Tomber amoureuse (car dans les livres, l’amour est fantasque et intense) ;
8 – Écrire un livre (ou plusieurs, et régner, elle aussi, sur une étagère de la bibliothèque familiale, entre Jane Austen et Edgar Allan Poe) ;
7 – Être plus célèbre que papa et maman (pour qu’ils finissent par lui accorder leur attention) ;
6 – Apprendre le courage (et oser dire non, un jour, à quelqu’un) ;
5 – Adopter un animal (pour apprendre à s’occuper de quelqu’un) ;
4 – Avoir ma propre maison (et ne jamais, jamais en sortir) ;
3 – Devenir chef (pour décider elle-même de ce qu’elle a envie de faire) ;
2 – Découvrir des choses que personne n’a jamais vues (pour laisser sa marque dans l’Histoire) ;
1 – Avoir un ami (parce que c’est bien, un ami, disent les livres).

2308 • Le deuil de l’enfance et l’âpreté d’un monde sans attrait
À l’âge de seize ans, forte de son diplôme de fin d’études secondaires, Meghan décide de s’orienter dans une carrière en médecine, et entame des études en France : sa mère visant des fonctions politiques de plus en plus hautes, la présence de sa fille à Londres la gêne, et l’étudiante rejoint donc son père à Paris. Le français lui a été enseigné depuis longtemps et ne présente pas de difficulté majeure, mais le choc social de se trouver en université est terriblement rude : elle supporte très mal les sessions de cours en amphithéâtre, et se place toujours de manière à expérimenter seule durant les travaux pratiques appliqués. Elle vit difficilement son emménagement dans un nouvel environnement, projetée hors de son univers familier, auprès d’un père qu’elle connaît au final bien peu. Les études deviennent à nouveau un exutoire et un refuge : elle se plonge dans les recherches pour atteindre l’excellence, seul vecteur de réussite acceptable à ses yeux.

2314 • Première marche gravie sur le long escalier du succès
À l’issue de son concours de sixième année, Meghan se classe en tête de liste et obtient donc le premier choix de spécialité. C’est vers la psychiatrie qu’elle s’oriente, curieuse d’apprendre le fonctionnement de l’esprit qui lui échappe encore cruellement.

2318 • D’âme à âme, de corps à corps
La psychiatrie intéresse Meghan, à titre académique : elle aime creuser les motivations des actes et déceler les failles mentales de ses patients. Son diplôme lui accordre grande satisfation ; mais la compagnie des vivants l’angoisse toujours un peu. Une fois son père parti représenter le Royaume-Uni à Madrid, elle reste à Paris et entame une nouvelle spécialisation en médecine légale et expertise médicale. C’est avec grand plaisir qu’elle découvre cette fois un pan de la médecine bien plus scientifique, trouvant dans la compagnie des morts un calme paisible que les vivants n’ont jamais pu lui offrir.

2322 • L’équilibre fragile de la goutte d’eau et du souffle du vent
Meghan s’installe à Paris, forte de ses deux diplômes : six mois après l’élection de Margaret comme Premier Ministre, son cabinet reçoit l’élite parisienne qui tire orgueil d’être suivie par la fille unique de la chef du gouvernement britannique. En parallèle, Meghan met ses services de légiste à disposition des enquêtes policières et officie parfois dans le cadre des autopsies juridiques. Ses journées sont longues et fatigantes, mais elle aime disséquer les esprits et les corps.

2324 • L’inattendu sauvage, qui chamboule et qui ravage
Cela fait quelques temps que l’on parle fébrilement de la fin de construction de l’Exodus, ce vaisseau spatial à vocation de station orbitale et d’arche coloniale, censé emmener cinq cents hommes et femmes à l’autre bout de l’univers pour entamer un nouveau chapitre de l’histoire de l’Humanité. C’est à l’ébahissement complet de Meghan qu’elle se trouve sélectionnée parmi le personnel médical convié à passer des tests d’aptitude : sa double compétence de psychiatre et légiste a sûrement nettement moins compté dans l’affaire que les multiples appuis officieux de son père, et l’appui politique de sa mère… Honteusement pistonnée, et pas vraiment rassurée, Meghan réussit les tests, à la grande fierté de ses parents qui peuvent désormais se vanter de compter leur fille parmi les heureux élus.

2325 • La fin d’une vie amorce toujours la suivante
Meghan a 33 ans lorsque l’Exodus entame son long voyage. Elle fait partie des derniers endormis, s’assurant avec le reste du personnel médical de la bonne cryogénisation de l’équipage et des colons, plongeant dans un sommeil sans rêve de 96 ans.

2421 • D'une promesse acérée, aux mille éclats de cristal ravagés
Exodia n’est pas ce qu’on leur avait promis, visiblement. Les conditions de vie au sol semblent terribles à Meghan lorsqu’elle se réveille : la faune notamment semble déterminée à faire des colons son dîner, et la jeune femme n’est pas mécontente de faire partie de la petite centaine de personne restant à bord. Les conditions d’examen des corps ne pouvant être optimales que dans l’environnement stérile de la station orbitale, la voilà avec une excellente excuse de rester en sécurité !
Réveillée parmi les premiers, pour veiller à la bonne décryogénisation des passagers, Meghan est confrontée avec l’équipe médicale à des difficultés sévères lors de la réanimation de certains patients. Des complications imprévues entraînent le décès d’une partie des colons, et l’impuissance des médecins est terriblement frustrante pour la jeune femme, qui commence les autopsies plus rapidement qu’elle ne l’avait prévu, identifiant – trop tard – plusieurs facteurs communs entraînant une détresse sérieuse de l’organisme dans certains cas.
Lorsque le responsable de l’équipe de réveil est exilé, pour n’avoir pas su, pour avoir échoué, c’est Meghan qui est désignée pour lui succéder – elle en est la première étonnée, et un vent de panique colossal la pétrifie. Est-ce parce qu’elle a identifié, elle, la cause du problème ? Est-ce parce que le chancelier Danvers l’estime plus coopérative que les autres candidats ? Impossible de le savoir avec certitude, mais une fois le choc passé Meghan est galvanisée. Elle continue à viser l’excellence, désireuse de prouver qu’elle est capable d’assumer ce poste, farouchement décidée à faire ses preuves et à devenir, un jour, une de ces héroïnes que l’on voit dans les livres.

Parmi ses rares possessions personnelles emportées, le petit carnet aux pages jaunies, à la page de garde annotée.
10 – Devenir docteur Deux fois !
9 – Tomber amoureuse Trop, beaucoup trop
8 – Écrire un livre
7 – Être plus célèbre que papa et maman Ils sont morts maintenant, ça compte ?
6 – Apprendre le courage
5 – Adopter un animal
4 – Avoir ma propre maison Je l'ai vendue avant de partir, mais oui
3 – Devenir chef AU SECOURS
2 – Découvrir des choses que personne n’a jamais vues Des dinosaures, c'est recevable
1 – Avoir un ami

Derrière l'écran :

Salut je suis Aura· et j'ai 29 ans. J'ai découvert le forum grâce à un partenariat. Je suis un Inventé. Je serai présent à peu près 5/7 et je tiens à dire que le forum est vraiment alléchant ! Un mélange de Terra Nova, Dinotopia et The 100, ça fait tellement rêver !