Enfys

Rancunière
Curieuse
Obstinée
Téméraire
Généreuse
Autoritaire

Caractère et Physique

Pas très grande de taille, mais forte de caractère. Les brigands ne se douteraient pas que sous l’apparence un peu fragile d’Enfys, il y’a un caractère bien trempé. La jeune fille est en effet connue pour être une tête de mule à toute épreuve, et n’écouter qu’elle-même. Il n’est pas rare de la croiser perchée à un arbre, essayant d’échapper aux créatures carnivores. Elle peut montrer à qui veut une belle petite collection de cicatrices en tout genre. Bien sûr, ces situations périlleuses, elle les doit souvent à sa curiosité à toute épreuve, une soif de découvrir et de percer les mystères du monde qui l’entoure. L’exploration n’est pas chose simple dans un monde prêt à vous tuer à chaque seconde.
Elle n’a rien de très féminin, à l’exception de ses cheveux très longs, qu’elle conserve plus par habitude que praticité. Comme sa mère, elle préfère largement troquer des tuniques riches à des vêtements plus pratiques, construit pour le travail et les longues chevauchées. Ses mains calleuses et sèches, elle les doit à son travail, aux heures passées à arpenter la forêt à la recherche de plantes médicinales, à broyer, concocter des remèdes en tout genre. Enfys est loin d’être encore la guérisseuse qu’elle voudrait être, mais elle reste prête à soigner ceux ayant besoin de son aide, quelque soit leur clan. Elle ne tolère pas de laisser les gens souffrir alors qu’elle pourrait les soigner. Très autoritaire dans son travail, elle ne supporte pas que l’on outrepasse ses jugements. Quand Enfys soigne, elle attend qu’on l’écoute. Les critiques, ce n’est pas non plus son fort. Susceptible, voir très rancunière quand on l’insulte, elle sait marquer son territoire et remettre les gens à leur place.
Enfys est avant tout une enfant des Montagnes, et en tant que telle ne supporte pas que l’on bafoue la Nature. Elle ne prend jamais sans donner quelque chose en retour. Nous sommes des invités de ce monde et en aucun cas les propriétaires de celui-ci, c’est la leçon qu’elle s’efforce de partager.
Sous son apparence un peu rêche, ses ralêries constantes, la rousse cache cependant un grand cœur, si elle ne donne pas sa confiance à tout le monde elle sait se montrer loyale envers ceux qui l'honore.

| 21 ans - Kàvalii - Apprentie Guérisseuse |

Mon histoire :

C’est au cœur d’une petite chaumière, nichée dans les hauteurs des montagnes qu’Enfys vint au monde, alors même que les premières neiges glaçait la ville. La petite fille ressemblait comme deux gouttes d’eau à sa mère : une même crinière de feu, et déjà petite, un caractère digne du plus féroce des carnivores. De son père, l’on pouvait retrouver ce regard pragmatique, curieux, qui scrutait les mystères du monde avec une étrange fascination.

La vie était rude à l’époque. La guerre entre les clans faisait rage, si bien que les histoires de saccages, de villages pillés n’étaient pas rares. Pourtant, la petite fille se sentait comme à l’abri au cœur des montagnes. Comme si les hauts remparts de pierre pouvaient la protéger des haines stupides du monde.
Ce fut une enfance dure, ponctuée des violences extérieures parfois, des hivers rude souvent. Les maigres salaires de ses parents n’arrangeaient guère ces mois d’hiver, fait de privations. Oh, pas que les deux ne manquaient réellement de travail, mais plutôt que la gestion de leurs affaires était catastrophique.

La mère d’Enfys était une guérisseuse plutôt réputée de la ville, qui ne rechignait jamais à soigner et traiter ceux qui en avait besoin, surtout ceux qui ne pouvait s’offrir ses services. Son père quant à lui, tenait une petite herboristerie au sein d’un des quartiers commerçants de la ville. Il n’avait jamais été très bon en affaire et ne manquait jamais d’accepter les marchés les plus douteux, et évidemment les plus coûteux, plongeant ainsi la famille dans une situation plutôt précaire. Bien sûr, Enfys ne s’en rendait pas tellement compte à l’époque : elle ne passait que peu de temps à la maison, préférant déjà grimper dans les hauteurs pour observer les créatures volantes. Et ce, au grand dam de ses parents qui s’imaginaient déjà leur fille tomber dans le précipice du vide. Mais pour l’enfant, cela n’était pas important, : elle se voyait sur le dos de ces créatures, virevoltant comme ses aînés, fendant les cieux.
Il y avait quelque chose de fascinant dans le fait de dresser et chevaucher ces bêtes. Et avant même de commencer ses cours à l’école de vol, l’enfant trépignait à l’idée d’un jour monter sur leurs dos. Elle s’imaginait pouvoir les contrôler, les dompter. Mais ce fut à ses 10 ans qu’elle compris que c’était là une idée illusoire. On ne dompte jamais la nature.

Le soleil cognait, haut et fort, et le village s’était massé près de la falaise pour assister au rite du passage à l’âge adulte. La main nichée dans celle de sa mère, la petite Enfys scrutait ses aînés avec un mélange de jalousie et d’admiration. La promotion de l’époque s’était alors révélée très prometteuse, et aucun des adultes présents ne doutait de l’issue du Rite. Et pourtant, lorsque l’adolescent blond, âgé alors d’une quinzaine d’années, sauta dans le vide, l’air sembla se glacer. Il disparut dans les profondeurs de la vallée dans un silence étouffant. Il ne se passa rien, rien pendant une dizaine de minutes qui semblèrent des heures.
Et soudain, alors que la ville retenait son souffle, on entendit un hurlement résonner dans la vallée. Le genre de hurlement que l’on pousse lorsque l’on se sait condamné. L’adolescent émergea, ballotté par la créature, qui tenait fermement son bras entre ses crocs. Elle le secouait dans tous les sens, férocement, et finit par le lâcher dans le vide. L’adolescent sombra, hurlant à la mort.
Personne ne retrouva jamais le corps, et Enfys compris ce jour-là que quiconque pensait dominer la nature et les créatures qui l’y peuplait n’était qu’un sombre fou.

Ce même hurlement la hanta, sept ans plus tard : le jour même ou elle dut aussi sauter de cette funeste falaise. Toutes ces années d’entraînements ne l’avaient pas préparée à la terreur qu’elle ressentait à cet instant. Personne ne pouvait vous y préparer. Se jeter dans le vide, espérant que les liens avec sa créature soient assez fort pour qu’elle décide de ne pas vous laisser vous écraser par terre. Parce que finalement, c’était bien elle qui avait le choix.
Comme répété, Enfys siffla cette mélodie si caractéristique, envoyant le signal à son fidèle destrier. Le reste se passa comme dans un rêve : l’air qui siffle aux oreilles, le cœur qui tambourine, et la chute qui dure une éternité. La peur de mourir, et le soulagement de survivre.
Elle avait réussi le Rite.
Elle était une adulte.

Enfys entreprit alors de devenir Guérisseuse comme sa mère : le savoir se transmettait de génération en génération dans la famille, et elle était fière de pouvoir perpétuer cette tradition. Aider ceux qui en avaient besoin. Elle du s’extirper de sa cité de pierre pour partir à la recherche de plantes médicinales, essayant de comprendre comment utiliser les dons de la nature, comment soigner.
Heureusement, la guerre entre les clans était alors finie depuis pas mal d’années. La vie était un peu plus simple, bien que toujours aussi dangereuse. Les finances de la famille ne s’arrangeaient pourtant guère, son père étant toujours aussi peu doué avec sa boutique qu’il ne l’avait jamais été. Mais tous les trois dans ce monde immense, ils survivaient. Enfys travaillait auprès de sa mère, sans relâche, pour essayer d’assimiler son savoir, allant ici et là, dans et hors de la cité pour étoffer ses connaissances. Mais plus elle avançait, plus elle comprenait que la tâche serait immense.
La vie se faisait pourrait-on dire, presque tranquillement.

Puis, sans autre signe annonciateur, il y eu les étrangers. Ils tombèrent du ciel, dans une créature de métal. Et Enfys sut à ce moment précis que quelque chose allait changer dans l’ordre des choses, mais quel serait la nature de ce changement? Elle était incapable de le dire

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Salut je suis personne ( enfin si mais pas de pseudo) et j'ai 20 ans. J'ai découvert le forum grâce à PRD. Je suis un Inventé. Je serai présent à peu près 5/7 et je tiens à dire que le forum est vraiment très sympa, le contexte est top !